Lizaig, Marie Poisson

Salut les coupines !!

Alors que les températures chutent, je n’ai rien trouvé de mieux que de montrer mes gambettes ; donc roulez vous sous la couette pendant que vous lisez cet article car je vais vous donner froid..

Et aussi, préparez vous à voir des photos pas très flatteuses, non retouchées, et 100 % moi (allez je respire à fond, et je me lance)

Le body c’est pour la vie !

On va parler sous vêtement et plus précisément body aujourd’hui. Moi quand je pense body, je pense à des pièces ultra sexy, des matières féminines comme de la dentelle, de la résille et je l’assimile plutôt à une pièce de lingerie mais ici ça n’est pas vraiment ça.

Ici, le body ce sera plutôt une pièce confortable, cocooning et près du corps, histoire d’être bien au chaud pour l’hiver.. Et puis comme vous voulez tout savoir, ce sera le body Lizaig, de Marie Poisson 😀

Bon, je dois vous avouer quelque chose, je n’ai pas été une bonne élève sur ce coup là…

J’ai été choisie pour faire partie de la team « revieweuse » de ce patron par Marie Poisson : tout cela a commencé au mois d’aout, je découvrais alors les modèles qui allaient sortir en avant première, et j’avais l’honneur et la joie de me voir offrir deux coupons au choix chez The Sweet Mercerie, et un petit panier d’élastiques et autres fils mousses chez Mercerie Extra. 

J’avais été particulièrement gâtée déjà par une précédente commande chez Mercerie Extra, et avais déjà toutes les fournitures en stock pour ce projet donc j’ai préféré rester raisonnable (#refusezcedontvousnavezpasbesoin) et je ne les ai pas contactés pour récupérer mon « du ». Par contre, aucun jersey en stock (faut dire que j’ai un tout petit stock) ne pouvait convenir alors j’ai pu faire mon choix librement parmi toutes les références que pouvait proposer The Sweet Mercerie (sur les conseils d’Yvonne, j’ai choisi celui ci et celui là qui conviennent parfaitement pour ce projet de body)

Mais quand il a fallu commencer à coudre, et bien je n’étais pas prête quoi.

Comme à la sortie de son livre « Coudre le Stretch », Marie n’avait donc pas fait les choses à moitié, et tout devait être calé pour accompagner la sortie officiel du patron. Mais non seulement j’ai été happée entre la fin de mes vacances, et la rentrée à enchaîner, donc je n’avais pas trop trop le temps de coudre, mais en plus il a fait très chaud au mois de septembre et c’était difficile pour moi de me projeter dans une cousette adaptée à l’hiver (c’est mon avis hein !)

Et puis, pour tout vous dire j’étais heureuse de faire partie de cette petite poignée de blogueuses couturières sélectionnée par Marie herself, mais quand j’ai vu les différentes réalisations sortir ici et , ou encore , et puis encore… honnêtement je me suis trouvée de trop.

Que vais – je apporter de plus ? Quel est mon but ? Comment puis – je me retrouver, ou juste faire ma place ? Et pourquoi moi…?

Les réalisations des revieweuses sont tellement jolies, complètes (Muriel a même fait un podcast – la classe quoi !), leurs articles de blog bien détaillés, ça m’a complètement frustré et je me suis sentie tout bêtement inutile. Ne prenez pas ça pour de la fausse modestie ou quoi que ce soit d’autre, mais sincèrement je me suis vraiment demandée ce que je pouvais apporter de plus…

Sans compter que de mon point de vue de lectrice, autant à la sortie d’un patron j’aime bien voir différentes réalisations pour me faire une idée complète, autant quand c’est trop, c’est trop quoi ! Et je me sentais clairement de trop.

Du coup, j’ai pris mon temps. Et même que de toute façon je n’avais aucune pression. J’avais besoin de prendre de recul, de trouver du sens à cette création et de m’approprier ce body à ma façon.

Je ne connais pas Marie Poisson personnellement, mais je la suis depuis longtemps sur les réseaux, et le moins que l’on puisse dire c’est que j’ai une réelle admiration pour son talent. Cette nana, elle propose des ateliers lingerie (mon rêve), et elle propose des patrons de couture qui ne s’arrêtent pas au 44 si vous voyez ce que je veux dire. Son patron de body est même bien plus que ça : le packaging est sous forme d’un livret ultra complet (je n’ai jamais vu ça !) qui passe en revue de près ou loin tout ce qui peut toucher à la réalisation du vêtement, et est accompagnée de deux planches de patrons, une pour chaque version du body. Le body de Marie n’est pas le premier patron proposé sous ce format, les éditions La Plage ont lancé déjà plusieurs modèles, mais c’est bien la première fois que j’ai entre mes mains un tel objet.

Bref, tout ça pour vous dire que j’ai été hyper flattée que Marie ait pensé à moi pour coudre son dernier petit bébé, parce que je sais son intérêt pour ce que je fais.

J’ai décidé de coudre Lizaig, donc le body en mode « cache-coeur » c’est LA version qui a fait chaviré mon coeur.  Par contre, pas fan de la coupe « shorty » du bas mais c’est facilement changeable : en suivant les instructions du livret, je me suis retrouvée à faire un mix des deux body : Lizaig pour le haut cache coeur et  Ivonic pour le bas culotte.

Ce que je retiendrais du livret ? La méthode pour poser les biais élastique ! C’est inratable ! Malgré ma modeste expérience en couture de lingerie, je n’avais pas encore réussi à savoir poser correctement un biais élastique et je n’ai même pas eu besoin de m’y reprendre à deux fois : c’était parfait du premier coup ! Elle a pensé à tout, même à la largeur et à la longueur du point, on a même pas besoin de réfléchir ; c’est juste énorme je trouve…

Je n’ai malheureusement pas assez de bas en taille haute qui s’accorde parfaitement avec ce body – je pense que j’ai désespérément besoin de short taille haute pour cet hiver je crois (spéciale dédicace à quelqu’un qui se reconnaitra) (ou pas) mais j’ai quand même voulu porter ce body avec un de mes vêtements pour vous donner une idée du rendu (mais côté style, c’est pas top…). Par contre, effectivement au niveau du porté, le gousset basculé sur le devant est bien plus pratique qu’un gousset qui tombe pile entre les jambes ; et aucun souci pour le passage au pipi room – j’ai connu des combipantalons bien plus difficiles à enlever que ce body.

Moi qui n’ai plus du tout l’habitude de porter des vêtements cache coeur, je suis absolument convaincue de ce modèle, et j’ai bien l’impression que ce body est et restera le seul vêtement cache coeur de ma penderie. Le décolleté est flatteur mais pas du tout indécent, et le reste du vêtement fait comme un effet seconde peau ; il me tarderait presque qu’il va super froid pour pouvoir tester sa chaleur naturelle

Patron Fournitures
Le body de Marie, de Marie Poisson

14,95€ le livre (avec deux patrons de body allant du 34 jusqu’au 52)

1 m 30 de jersey gris chiné contenant de l’élasthanne (The Sweet Mercerie)

Biais élastique blanc pour les finitions des cuisses (Mercerie Extra) et pressions Bohin pour finir le gousset de l’entrejambe

Taille 46 selon mes mensurations

 

Présentation ♥    ♥    ♥    ♥    ♥
Clarté des explications ♥    ♥    ♥    ♥    ♥
Facilité de réalisation ♥    ♥    ♥    ♥    ♥
Coupe du vêtement ♥    ♥    ♥    ♥    ♥
Points forts Points faibles
Livret bien plus complet qu’un patron de couture lambda : on retrouve des outils techniques, des aides de bases et de perfectionnement, des détails en image, des conseils sur les fournitures, etc, etc.

Le body est décliné en deux versions que l’on peut mixer, et autre chose, il est disponible jusqu’à la taille 52

 

RIEN !
Technique Coudre du jersey

Poser un élastique de lingerie

Poser des pressions

Faire des ourlets à la double aiguille

 A refaire ? Certainement dans la version à bretelles Ivonic !

Voici pour ma version de ce body qui a été facilement adopté par chez moi ! J’espère que ma version vous plait, n’hésitez pas à me dire qui vous avez déjà cousu ce patron, je serai ravie de venir découvrir votre version,

10 commentaires sur « Lizaig, Marie Poisson »

  1. Alors là tu m’epates ! Coudre une telle piece demande beaucoup de competences. Ce côté cache-coeur est extraordinaire, il met ta silhouette joliment en valeur. J’adore le pantalon avec lequel tu le portes.
    Pour moi réaliser un body reste un rêve inatteignable. Je ne m’imagine même pas coudre un biais élastique.
    Les photos sont très belles, tu es très jolie.

  2. Tu as eu tout à fait raison de prendre ton temps. Pas de pression et aucune obligation. Si tu n’avais pas publié ça n’aurait pas été grave!
    Mais ça aurait été dommage car c’est un bien bel article et pas pour tous ces compliments qui me font rougir mais tout le reste.

  3. Bravo et merci ! Tu me donnes envie de le coudre alors que je ne suis pas du tout fan des bodys. J’essaie d’assumer mes rondeurs mais je ne suis pas à ton niveau… En tout cas ton message est clair : on peut être ronde et féminine et sexy ! Le côté technique avec des supers explications me tente vraiment même si je ne suis pas certaine de reporter un body dans ma vie (euh la dernière fois j’étais ado ahahaha…, maintenant j’ai 40 ans).

  4. Superbe !!!
    C’est drôle quand j’ai vu ta version car je blogue quasi le même lundi ! (sauf que moi j’ai fait des boulettes 😂).
    Pour le reste, tu as toute ta place ! On a toutes des goûts, des morphologies, des avis differents. Et que ce soit aujourd’hui ou début septembre c’est pas bien grave la publication, on n’a pas d’obligations professionnelles !

  5. Le body, ça reste une pièce à laquelle je ne peux me résoudre, question de praticité aux toilettes. Un jour peut-être ! Je suis toujours très impressionnée par le fait d’oser se dévoiler en body, maillot ou lingerie. Chapeau bas ! Tu ne donne pas l’impression d’une fausse modestie, pas d’inquiétude, pour ma part, j’aime bien lire ce genre de questionnements, ça me paraît authentique au contraire. Et pour finir, le cache-coeur, c’est canon !

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